lundi 10 novembre 2014

Kebi Sema, un noir en colère.

A chaque fois que j’écoute Kemi Seba,  je me sens toujours mal a l'aise. Sur la forme comme sur le fond.

D'abord sur la forme. Que ce soit dans une conférence, sur un plateau télé, une radio ou dans une interview, Kemi Seba est agressif,  il est haineux, il aime parler et s’écouter parler. Il écoute peu ses interlocuteurs et n'a aucune empathie. Il n'est jamais d'accord avec personne. Il juge et il condamne.

Il a un univers personnel ou il lutte seul contre tous. une sorte d'imaginaire ou il y a des victimes et d'affreux monstres, des méchants qui manigancent dans l'ombre et complotent en secret contre d'autres. Ces monstres ont des noms et des visages qu'il faut pointer du doigt et pourquoi pas lapider si nécessaire. Dans l'imaginaire de Kemi, on est avec lui ou contre lui. On est son frère ou son ennemi.
Que ce soit avec des Noirs comme lui ou des noirs pas comme lui (les nègres de service), il a le don de trouver des différences et d'expliquer des nuances pour justifier la différenciation et permettre ainsi et toujours son positionnement propre, qui est le seul qui compte a la fin, celui de son moi profond, celui du Kemi Seba, l’étoile noire.
Je ne suis pas psychologue mais il doit exister un profil psychologique bien spécifique a ce type d'individu : (pervers) narcissique, sociopathe, égocentrique.

Ensuite sur le fond.

On a du mal a comprendre quel serait le monde parfait dont Kemi Seba rêve. Serait-on plus près de la nation arc-en-ciel de Mandela ou de la nation pure désirée par le IIIeme Reich ? Doit-on rebâtir l'Egypte des Pharaons (qui s'est érigé sur la souffrance des esclaves) ou finaliser le rêve de Martin Luther King ?

Loin de moi l’idée d'enlever tout son crédit a Kemi Seba, je m'interroge toujours sur la fin de l'histoire qu'il veut raconter. L'impression que me donne ses thèses est celle d’être anachroniques. Quand j’écoute Kemi Seba, j'entends de restes réchauffes de Malcom X, Lumumba et d'autres défenseurs de la cause Noire ou Africaine qui ont vécu mais qui étaient déjà des leaders a leur époque et dirigeaient des mouvements a fort capital humain. Kemi Seba en ce début du XXIème siècle est seul et n'est le leader de rien. Il prétend combattre le système mais sa méthode laisse a désirer. Toutes ses initiatives de mouvement militant (tribu ka, génération Kemi Seba, MDI) ont été simplement légalement détruite et lui ont valu des peines de prison pour propos racistes ou incitation a la haine raciale.

Contrairement a un Mandela ou un Malcom X, il n'agit pas en intelligence avec les autres, sa cause loin d’être injuste, n'est pas audible dans ces années 2000 dans le monde francophone globalise ou Barack Obama est le meilleur exemple et de réussite et d’échec. Personne n'a écouté Thomas Sankara, président idéaliste d'un pays, alors pourquoi l’écouter lui ? Les pasteurs évangéliques n'ont pas de soucis a faire, c'est un pasteur, lui aussi mais qui n'a ni livre, ni religion a prêcher.

Bref, aujourd'hui, il est difficile de faire confiance a un homme qui
    - s'est fait connaitre par des faits de violence
    - n'a encore rien réalisé dans sa vie
    - a été condamné et emprisonné a plusieurs reprise par la justice française
    - n'a aucun programme intelligible et clairvoyant ni pour lui, ni pour l'Afrique

Personnellement, en dehors d'une page wikipedia, après Kemi Seba, il ne restera pas de pensée Kemite ou de nouvelle pensée panafricaine car il n'apporte rien dans le discours et l’État de l'Afrique du XXIeme siècle.

Stellio Capo Chichi n'est ni français, ni béninois, c'est un noir en colère qui a théorise sa colère pour en faire la colère du plus grand nombre. Sauf que la colère, même si elle est universelle, n'est pas de nature a rester permanente contrairement a l'Amour. Il devrait s'y reconvertir peut-être.

Les injustices sont réelles, les dénoncer est nécessaire mais il faut commencer a le faire au bon endroit et a poser des actes constructifs dans le bon domaine de définition.

Exemple de (mauvais) débat :



http://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A9mi_S%C3%A9ba
http://www.afrik.com/article22601.html

mardi 22 janvier 2008

Davos: Making the World a Better Place

Changer le monde,c'est possible ! Comment ?
Lecture du jour : "Comment changer le monde - Les entrepreneurs sociaux et le pouvoir des idées nouvelles" de David Bornstein. Disponible à la librairie centrale (City Center)
... cest mon frère qui m'a acheté le bouquins ... il est cool mon frère, rien que ça, ça change le monde !

mercredi 16 janvier 2008

Africa Paradis la bande d'annonce

...le futur d'après mon illuminé de frère ... il y travaille d'ailleurs. "Djihad à Malabo" sort bientôt de sa tête.

dimanche 2 décembre 2007

Concours des SAPEURS le 1er Décembre 2007




Les Sapeurs de Brazzaville dans leur légendaire élégance.



lundi 11 juin 2007

mardi 29 mai 2007

Fooxy avant Teeyah

Teeyah - Trop de souffrance

Je vous offre aussi ce clip de Teeyah. Super son concert au Méridien la dernière fois avec Foxy